par Miss AF
Lundi 28 novembre 2016
Ce matin, nous avions rendez-vous avec Chris afin de profiter au maximum de notre séjour à Dunedin, la plus vieille ville de Nouvelle-Zélande aux origines si écossaises, et de la péninsule d'Otago, qui possède d'impressionnantes plages de sable ainsi que des côtes accidentées abritant une faune variée, mais rare. Une quinzaine de croisiéristes devait se joindre à nous, seulement le mauvais temps les a empêchés d'accoster sur l'île du Sud. Pour une fois, la météo houleuse avait du bon : nous avons eu Chris pour nous toutes seules !
Chris derrière son bus
Nous avons démarré notre itinéraire par les principaux centres d'intérêt de Dunedin, avec, tout d'abord, une prise de hauteur sur l'une des collines alentour afin d'avoir une vue d'ensemble sur la ville. Bien que méconnue des touristes, elle constitue la deuxième agglomération de l'île du Sud après Christchurch.
Il faut savoir que Dunedin a été construite par des Ecossais. Son nom même signifie "Edimbourg" en écossais et le géomètre de la ville a purement et simplement copié les plans d'Edimbourg pour les calquer aux lieux. Du coup, de nombreuses rues sont très abruptes comme Baldwin Street, qui, avec une inclinaison de 35%, est la plus escarpée au monde selon le livre Guinness des records.
Baldwin Street, vue de la voiture en bas
Baldwin Street, vue à pied d'en haut
Dunedin était autrefois le principal centre industriel et commercial de Nouvelle-Zélande. Elle a d'ailleurs conservé bon nombre de ses premiers bâtiments historiques à la remarquable architecture de style Renaissance (édouardien et victorien). Certaines structures, comme le palais de justice, ne sont plus aux normes antisismiques, mais les habitants préfèrent mettre le prix pour les restaurer plutôt que de les démolir... Pour notre plus grand bonheur car nous découvrons (enfin) une ville avec un vrai cachet.
l'université d'Otago (la plus ancienne du pays)
la gare ferroviaire (le bâtiment le plus photographié du pays)
murs en basalte
mosaïques au sol
et vitraux
le palais de justice (en travaux pour le mettre aux normes)
un portique chinois (beaucoup plus récent !)
des dents géantes (leur Pompidou à eux)
Notre voyage continue sur la péninsule d'Otago, où les rouleaux viennent du sud se cogner contre le littoral de même qu'une faune bien particulière.
vue sur la péninsule d'Otago
Smail beach
Nous nous rendons au château de Larnach, le seul et unique en Nouvelle-Zélande, construit par un Ecossais qui avait le mal du pays. Il appartient aujourd'hui à la famille Barker qui accomplit, depuis de nombreuses années, un long et fastidieux (et onéreux) travail de restauration. Lorsqu'elle a acheté la bâtisse en 1967, tout était presque vide et dans un état lamentable, de la toiture qui fuyait aux jardins en friche. Depuis, les Barker ont récupéré bon nombre des meubles originaux (au goût parfois douteux) et les jardins sont magnifiques, avec de superbes vues sur la péninsule d'Otago.
le château de Larnach
le boudoir de Constance, la 3ème épouse de M. Larnach
vue depuis la tourelle
vue depuis les jardins
les jardins
une haie de lupins
de nombreuses références à l'Alice de Lewis Carroll
Nous avons ensuite poursuivi notre route vers Portobello, principal canton de la péninsule d'Otago, longeant la rive, plus ou moins ensevelie par les eaux, découvrant ainsi parfois des vasières. Chris nous a partagé ses connaissances sur l'écosystème fascinant qui y vit au gré des marées et des saisons.
une vaste plage où la marée a rarement été aussi haute
des hérons blancs en quête de nourriture
des signes noirs
Nous nous arrêtons également au marae d'Otago et là, c'est nous qui apprenons à Chris l'existence de Taputapuatea à Raiatea ainsi que son rôle dans la construction de chacun des autres marae du Pacifique.
le marae d'Otago
Après cela, notre chauffeur nous dépose à Penguin Place, une vaste réserve (exploitation privée) qui protège des sites de reproduction du pingouin le plus rare au monde : le manchot antipode ("yellow-eyed penguin" en anglais). Comme ils sont très craintifs, des tunnels ont été aménagés pour les approcher sans les déranger.
la réserve Penguin Place
l'une des zones d'habitat des manchots antipodes
l'une des galeries de camouflage
un nid avec deux manchots
Si, si : regardez au fond à gauche du nid !
un manchot bien adroit ;-)
La réserve est devenue également une aire de protection du manchot pygmée ("blue penguin"), le plus petit des pingouins au monde, ainsi que des lions de mer et des phoques à fourrure.
un manchot pygmée
plein de phoques
trop mimi !
ils prennent le soleil
ils jouent dans l'eau
ils dorment
un peu comme moi ;-)
Enfin, nous avons retrouvé Chris pour une dernière halte : à Taiaroa Head. Cette pointe est propice au vent dont est friand l'Albatros royal pour veiller sans peine sur son nid. Cet oiseau est vraiment étonnant : il passe la majeure partie de sa vie en mer, puis vient ici, à l'extrémité nord de la péninsule d'Otago, afin de se reproduire.
Taiaroa Head
des albatros royaux
Ils peuvent avoir une envergure de trois mètres !
Et voilà, encore une journée bien remplie ! Ce soir, nous avons justement eu des nouvelles de l'Albatross, l'auberge où nous devions dormir à Kaikoura. Deux semaines après le tremblement de terre, ils viennent de récupérer de l'eau, du courant et Internet ! Ils attendent maintenant avec impatience le désencombrement des tunnels pour la réouverture des routes d'accès à la ville. Si, d'ici quelques mois, vous passez par l'île du Sud, n'hésitez pas à leur rendre visite...
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