par Miss AF
Dimanche 30 octobre 2016
Dernier jour sur Lifou. Avant de nous envoler pour Nouméa puis l'île des Pins, nous avons parcouru l'un des trois districts de Lifou : Wetr. Direction la tribu d'Easo. Vous vous souvenez ? Là où se trouve le seul club de plongée de l'île.
vue sur la baie de Santal... depuis la terre cette fois
Nous y avons fait notre sport de la journée : une montée de 800 mètres pour atteindre Notre-Dame de Lourdes et profiter du panorama. La chapelle fut édifiée en 1898 pour commémorer l’arrivée des premiers
missionnaires catholiques en 1858.
le début de "l'ascension"
Au sommet : Notre-Dame de Lourdes
la baie de Jinek (à gauche) et la baie de Santal (à droite)
la baie de Jinek
la baie de Santal
Comme nous avons tous été émerveillés par les couleurs, Philippe (alias Kaié), notre chauffeur, a accepté de nous conduire à la baie de Jinek.
la baie de Jinek
Magnifique, n'est ce pas ?

Ensuite, nous avons poursuivi vers le nord pour nous arrêter dans la tribu de Mucaweng. Là, nous avons visité un jardin botanique.
Petit aparté ici : Lifou a la particularité d'être un territoire coutumier (le seul en Nouvelle-Calédonie), c'est-à-dire que toutes les terres appartiennent à des tribus. Rien n'est à vendre et l'Etat n'y a aucun bien.
Petit aparté ici : Lifou a la particularité d'être un territoire coutumier (le seul en Nouvelle-Calédonie), c'est-à-dire que toutes les terres appartiennent à des tribus. Rien n'est à vendre et l'Etat n'y a aucun bien.
un mini ananas...
... et sa fleur
des héliconiacées
des oiseaux du Paradis
des épines du Christ
les fleurs des épines du Christ
des cheveux d'ange (stipa tenuifolia)
un cacaoyer
Mais, nous avons surtout pu assister à un mariage. En effet, le lieu est
avant tout une vanilleraie. D’où la présence de Vanilla planifolia, arrivée de
Madagascar en 1860, mais cultivée depuis la fin des années 1970 seulement. Or,
une fois par an, entre la fin octobre et le début du mois de novembre, les
fleurs de vanillier éclosent. S’ensuit alors une course contre la montre pour
les cultivateurs qui n’ont que quelques heures (entre le lever du jour et 10h
du matin, avant qu’il ne fasse trop chaud) pour jouer les
« marieurs » et féconder manuellement les fleurs. Passée cette tranche horaire, la température est trop élevée pour que l’orchidée supporte toute manipulation.
une orchidée spéciale : la vanille de Bourbon
un mariage de vanille
Dès le lendemain, il est possible de savoir si l’opération a réussi : la fleur brunit alors, mais reste attachée à sa tige. Quelques semaines plus tard, les premières gousses apparaissent. Il faut cependant attendre juin-juillet de l’année suivante pour les récolter, puis trois mois de séchage avant qu’elles ne passent de vertes à marron et ne libèrent leur délicieux arôme (la vanilline).
des mariages réussis
une gousse fécondée l'an passé
Après un petit café à la vanille, nous avons repris la route en
direction de Jokin, célèbre pour ses falaises.
les falaises de Jokin
Enfin, dernière halte de la matinée à Hnathalo. Là se trouvent deux attractions : la plus grande église de l’île et la grande chefferie du district de Wetr. Qui dit chefferie, entend case. En l’occurrence, il s’agit de la « grande case », lieu de réunion (en cas de litiges, de décisions à prendre…), mais aussi là où se déroulent toutes les cérémonies coutumières du district (mariages, naissances, deuils…).
l'église de Hnathalo
la grande chefferie de Wetr...
... et sa grande case
un abri sûr en cas d'ouragan
Cet après-midi, ce fut décollage, atterrissage, zone de transit,
décollage, atterrissage. Et ce soir, nous voici rendues sur l’île des Pins.
Toutefois, il faudra attendre demain pour en voir plus car il faisait déjà nuit
(et donc tout noir) à notre arrivée.
survol de Lifou
arrivée à Nouméa
départ de Nouméa
Vous l'aurez deviné, nous n'avons pas d'accès Internet sur l'île des Pins... D'où le retard dans notre publication :-( .
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