jeudi 3 novembre 2016

La piscine... en pirogue

par Miss AF
Jeudi 3 novembre 2016
 
Aujourd'hui, nous avions "piscine". Mais, chacune s'y est rendue avec un moyen de locomotion différent. Sonia a préféré prendre la navette de 10h30. Et moi, la pirogue de 8h00 !
 
des pirogues traditionnelles :
 
coque en bois, voile triangulaire et balancier
 
L'excursion démarre de la baie d’Upi. Vous avez très certainement déjà vu des photos aériennes de cette petite mer intérieure, fermée, au sud, par l’île de Koutomo et, à l’est, par la presqu’île d’Oro. Elles ont fait le tour du monde. Vue du ciel, la baie d’Upi compose un tableau extraordinaire : un grand miroir couleur turquoise piqueté de minuscules îlots de calcaire coiffés d’une corolle verte formée par la végétation.


 
Au ras de l’eau, cette baie est tout aussi photogénique. C'est une petite baie d'Ha Long.

 

Ce matin, huit pirogues traditionnelles à balancier étaient de la partie, voguant les unes à la suite des autres en direction de la baie d’Oro… Deux heures de traversée pour remonter la baie jusqu’à son extrémité nord, au gré du vent. La seconde étape était un peu plus physique pour moi : 40 minutes de marche sur un sentier en pleine forêt.


Mais, le timing était parfait puisque Soso arrivait au moment où je sortais du chemin. Nous avons donc effectué ensemble la troisième partie du périple : la traversée de la rivière de sable à marée haute ! En effet, au nord de la presqu'île d'Oro, la baie est barrée par deux îlots, séparés entre eux de la grande île des pins par des bras de mer sablonneux. Ceux-ci sont à sec à marée basse, mais l'océan y revient dès qu'il le peut (jusqu'à mi-cuisse environ).



Tout ceci pour finalement atteindre un autre joyau de la nature, l'un des sites touristiques les plus célèbres de Nouvelle-Calédonie : la piscine naturelle d'Oro. Il s'agit d'un vaste plan d'eau claire, encadré là encore par des massifs coralliens qui servent de socles aux pins. Ces amas de coraux protègent les lieux des vagues et des courants, ce qui permet la pratique de la plongée-tuba :-)
 
l'océan (au fond) "calmé" par les coraux

la piscine naturelle d'Oro

Mieux vaut chausser palmes-masque-tuba à marée haute car, en se retirant, l'océan ne laisse qu'un bassin de la taille d'un terrain de football. L'eau était à 26° en surface, mais perdait deux degrés passés les trente centimètres de profondeur. Après deux mois à voyager dans les mers chaudes, je l'ai trouvée un peu fraîche ;-) Enfin, pour ce qui est de la faune : rien de  nouveau...
 
l'effet miroir de l'eau translucide

des coraux

 
des coraux et des bénitiers
 
un bénitier

un petit baliste Picasso : toujours aussi mimi

des oursins

un oursin gourmand

Tout au long de la journée, les nuages ont commencé à monter, de plus en plus nombreux. Résultat, lorsque nous avons parcouru le trajet en chemin inverse, non seulement la mer s'était retirée, mais elle avait laissé derrière elle un champ d'ophiures qui fuient, normalement, toute luminosité.
 
des ophiures partout...

(c'est la même famille que les étoiles de mer : des échinodermes)

... et des petits crabes également

A peine arrivées à l'hôtel, nous étions reparties pour l'aéroport. Notre vol Ile des pins - Nouméa a été un peu agité (du mauvais temps est attendu pour cette fin de semaine). Mais nous, nous mettons cap au sud dès demain matin (8h). Direction la Nouvelle-Zélande, notre dernière contrée de ce voyage.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire