samedi 24 septembre 2016

Tous les chemins mènent à Rangi

Par miss AF
Jeudi 22 septembre 2016
 
Mardi dernier, nous avons quitté l’archipel de la Société pour celui des Tuamotu, plus à l’est : un chapelet de 77 atolls à fleur d’eau, plantés de cocotiers, dispersés sur 1 500 km du nord au sud et sur 500 km d’est en ouest. Pas le moindre relief (îles basses), seulement une platitude absolue, et du bleu à perte de vue, où que le regard se porte. Rien de commun avec les îles de la Société, au relief plus montagneux (îles hautes).
 
 
Nous avons atterri à Rangiroa : l’atoll de tous les superlatifs. Il est notamment le deuxième atoll du monde de par sa superficie : 75 km d’est en ouest et 25 km du nord au sud. Son lagon est si grand qu’il pourrait contenir l’île entière de Tahiti. D’un bord, il est impossible d’apercevoir la rive opposée.
 
 
 
Toutefois, il s’agit d’une succession de motu. Par conséquent, la bande de terre qui sépare le Pacifique du lagon n’est large que de quelques centaines de mètres seulement. Elle est occupée, en son centre, par une unique route qui relie Avatoru à Tiputa, soit 12 kilomètres pour desservir le nord de l’atoll ; la seule partie à être habitée. Il est donc rapide d’en faire le tour, traversant de petits ponts pour se rendre d’un motu à un autre.
 
 
Les infrastructures, bien que relativement « développées » par rapport aux autres atolls des Tuamotu, n’ont pas dénaturé l’aspect sauvage de l’île. Vous l’aurez deviné : c’est la plongée qui constitue la motivation première d’un séjour à Rangiroa. Mais, il existe également quelques activités complémentaires pour contenter les non-plongeurs, comme les excursions en bateau à la découverte des plus beaux endroits du lagon et le snorkeling.
 
Sonia en partance pour la fameuse passe de Tiputa
 
Phénomène curieux que nous n’avions jamais expérimenté avant, nous rencontrons ici des voyageurs déjà croisés sur l’archipel de la Société :
 - un jeune couple de Français ayant logé à l’Opoa Beach en même temps que nous,
 - un autre venant de Marseille, qui avait embarqué sur le même bateau de plongée que nous à Raiatea également,
 - une famille bordelaise (avec trois filles de 10, 8 et 4 ans et demi, soit le même écart qu’entre nous) ayant plongé en même temps que moi à Bora Bora,
 - d’autres croisés au centre de plongée ici et que nous devrions de nouveau rencontrer à Fakarava…
Ces « retrouvailles » permettent de nouer des contacts plus facilement.
 
Pierre-Yves et Isabelle, avec leur trois filles : Pauline, Eugénie et Clémence (lien vers leur blog)
 
Comme indiqué, on ne vient pas aux Tuamotu pour visiter des monuments ou faire les boutiques.  Les activités sont invariablement orientées autour des joies de l’eau. Mais, encore une fois, nous avons une chance inouïe car nous y sommes la semaine où se déroulent les festivités de Farerei Haga qui mettent en valeur la culture polynésienne. Au programme : concours de couronne de fleurs, de tressage (de feuilles de cocotier), de lever de pierre, de montée de cocotier, course de va’a (pirogue) et, tous les soirs, concours de chant puis de danse par des groupes des différentes îles de l’archipel.
 
concours de tressage

les trois compétitrices et le jury

prière d'avant course

mise à l'eau des embarcations

les sept pirogues en course sur la ligne de départ

concours de chant

concours de danse
 
Les Tuamotu sont également le principal lieu de production des perles de Tahiti. Malgré la crise qui touche ce secteur (80% de licenciements depuis 2008), certains atolls vivent encore de ces joyaux que l’on récolte dans les fermes perlières. Rangiroa accueille la seule école au monde qui forme ceux qui greffent les huîtres ainsi que la plus grande ferme perlière.
 



2 095 € la perle !
 
Sinon, côté plongée, ces sublimes confettis coralliens posés au ras de l’océan offrent des sites de plongée extraordinaires. Certains sont mondialement connus pour leur concentration d’espèces, comme la passe de Tiputa. Nous y avons croisé des requins gris,
 
des requins à pointes noires,

des ailerons blancs du lagon, des aigles de mer léopards, des raies mantas,

des dauphins,

des tortues,

des Napoléon et autres perroquets à bosse,

des poissons-pierres,

des murènes,

des barracudas et autres bécunes

ainsi que foison de poissons déjà vus sur la Société comme :

les balistes,

les papillons, les perroquets, les labres,

les soles et autres poissons plats

les idoles des Maures,

les flûtes, les poissons-coffres…

 
A noter que nous avons également vu ces espèces en plongée tuba au ponton de notre hôtel par moins de deux mètres d’eau !
 
l’aigle de mer léopard vu depuis le ponton
 
Vous l’aurez compris, nos journées s’articulent entre plongée / PMT ou farniente le matin, puis découverte de la culture locale l’après-midi. Mais, si nous donnons si peu de nouvelles, c’est principalement que le wifi est difficile d’accès sur l’archipel…

2 commentaires:

  1. Top !!!!
    L'avantage avec les perles, c'est que vous ne risquez pas l'excédent de bagages ;-) Vous pouvez en ramener plein !!!!!
    Bises et bonne continuation

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  2. Oui, et puis cela allège bien notre porte-monnaie ;-) Bisous les Marseillais

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