Par miss AF
Jeudi 22 septembre 2016
Mardi dernier, nous avons quitté l’archipel de la
Société pour celui des Tuamotu, plus à l’est : un chapelet de 77 atolls à
fleur d’eau, plantés de cocotiers, dispersés sur 1 500 km du nord au sud et sur
500 km d’est en ouest. Pas le moindre relief (îles basses), seulement une
platitude absolue, et du bleu à perte de vue, où que le regard se porte. Rien
de commun avec les îles de la Société, au relief plus montagneux (îles hautes).
Nous avons atterri à Rangiroa : l’atoll de
tous les superlatifs. Il est notamment le deuxième atoll du monde de par sa
superficie : 75 km d’est en ouest et 25 km du nord au sud. Son lagon est
si grand qu’il pourrait contenir l’île entière de Tahiti. D’un bord, il est
impossible d’apercevoir la rive opposée.

Toutefois, il s’agit d’une succession de motu. Par
conséquent, la bande de terre qui sépare le Pacifique du lagon n’est large que
de quelques centaines de mètres seulement. Elle est occupée, en son centre, par
une unique route qui relie Avatoru à Tiputa, soit 12 kilomètres pour desservir
le nord de l’atoll ; la seule partie à être habitée. Il est donc rapide
d’en faire le tour, traversant de petits ponts pour se rendre d’un motu à un
autre.
Les infrastructures, bien que relativement « développées »
par rapport aux autres atolls des Tuamotu, n’ont pas dénaturé l’aspect sauvage
de l’île. Vous l’aurez deviné : c’est la plongée qui constitue la
motivation première d’un séjour à Rangiroa. Mais, il existe également quelques
activités complémentaires pour contenter les non-plongeurs, comme les
excursions en bateau à la découverte des plus beaux endroits du lagon et le
snorkeling.
Sonia en partance pour la fameuse passe de Tiputa
Phénomène curieux que nous n’avions jamais
expérimenté avant, nous rencontrons ici des voyageurs déjà croisés sur
l’archipel de la Société :
- un jeune couple de Français ayant logé à l’Opoa
Beach en même temps que nous,
- un autre venant de Marseille, qui avait embarqué
sur le même bateau de plongée que nous à Raiatea également,
- une famille bordelaise (avec trois filles de 10,
8 et 4 ans et demi, soit le même écart qu’entre nous) ayant plongé en même
temps que moi à Bora Bora,
- d’autres croisés au centre de plongée ici et que
nous devrions de nouveau rencontrer à Fakarava…
Ces « retrouvailles » permettent de nouer
des contacts plus facilement.
Pierre-Yves et Isabelle, avec leur trois
filles : Pauline, Eugénie et Clémence (lien vers leur blog)
Comme indiqué, on ne vient pas aux Tuamotu pour
visiter des monuments ou faire les boutiques.
Les activités sont invariablement orientées autour des joies de l’eau.
Mais, encore une fois, nous avons une chance inouïe car nous y sommes la
semaine où se déroulent les festivités de Farerei Haga qui mettent en valeur la
culture polynésienne. Au programme : concours de couronne de fleurs, de
tressage (de feuilles de cocotier), de lever de pierre, de montée de cocotier,
course de va’a (pirogue) et, tous les soirs, concours de chant puis de danse
par des groupes des différentes îles de l’archipel.
concours de tressage
les trois compétitrices et le jury
prière d'avant course
mise à l'eau des embarcations
les sept pirogues en course sur la ligne de départ
concours de chant
concours de danse
Les Tuamotu sont également le principal lieu de
production des perles de Tahiti. Malgré la crise qui touche ce secteur (80% de
licenciements depuis 2008), certains atolls vivent encore de ces joyaux que
l’on récolte dans les fermes perlières. Rangiroa accueille la seule école au
monde qui forme ceux qui greffent les huîtres ainsi que la plus grande ferme
perlière.
2 095 € la perle !
Sinon, côté plongée, ces sublimes confettis
coralliens posés au ras de l’océan offrent des sites de plongée
extraordinaires. Certains sont mondialement connus pour leur concentration
d’espèces, comme la passe de Tiputa. Nous y avons croisé des requins gris,

des requins à pointes noires,
des ailerons blancs du lagon, des aigles de mer léopards, des raies mantas,

des dauphins,

des tortues,

des Napoléon et autres perroquets à bosse,

des poissons-pierres,
des murènes,

des barracudas et autres bécunes
ainsi que foison de poissons déjà vus sur la Société comme :

les balistes,
les papillons, les perroquets, les labres,

les soles et autres poissons plats

les idoles des Maures,
les flûtes, les poissons-coffres…

A noter que nous avons également vu ces espèces en
plongée tuba au ponton de notre hôtel par moins de deux mètres d’eau !
l’aigle de mer léopard vu depuis le ponton
Vous l’aurez compris, nos journées s’articulent
entre plongée / PMT ou farniente le matin, puis découverte de la culture locale
l’après-midi. Mais, si nous donnons si peu de nouvelles, c’est principalement
que le wifi est difficile d’accès sur l’archipel…
Top !!!!
RépondreSupprimerL'avantage avec les perles, c'est que vous ne risquez pas l'excédent de bagages ;-) Vous pouvez en ramener plein !!!!!
Bises et bonne continuation
Oui, et puis cela allège bien notre porte-monnaie ;-) Bisous les Marseillais
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