mercredi 5 octobre 2016

Cervantes et le désert de pinacles

par Miss AF
Mardi 4 octobre 2016
 
Ce matin, nous avions rendez-vous chez Hertz. Aucun souci avec le loueur, mais plutôt avec la voiture : j’ai voulu me mettre à la place du mort et je me suis retrouvée avec un volant devant moi. La boîte automatique, quant à elle, se trouve à gauche. Les essuie-glaces se mettent en route lorsqu’on souhaite actionner les clignotants (et inversement)…
 
Perth
 
Bref, il fallait bien être deux pour rester vigilantes à tous les embranchements, croisements et autres ronds-points. Certes, les routes d’Australie (surtout occidentale) ne sont guère bondées, mais c’est tout de même plus facile de suivre une voiture que de se retrouver seules jusqu’à croiser un autre véhicule… sur la même file. Rassurez-vous, cela ne nous est pas encore arrivé !
 
En plus, on voit de drôles de panneaux
 
Nous avons parcouru les 198 kilomètres qui nous séparaient de Cervantes (situé au nord de Perth) sans heurt. Sonia a même commencé à doubler des voitures ! Pourquoi Cervantes ? Assurément pas pour nous initier à la conduite à gauche, mais parce que ce paisible petit port langoustier est en bordure du Nambung National Park.
 
les dunes de sable blanc
 
Cervantes
 
Je constate que vous n’êtes toujours pas plus avancés. Comme disait Mum lorsque j’étais élève : « Il faut toujours lire attentivement les énoncés ». Et oui, ce parc national englobe le spectaculaire Pinnacles Desert, hérissé de centaines de colonnes de calcaire qui peuvent atteindre 4 mètres de hauteur.
 
le désert de pinacles
 
Surgissant du sol, ces étranges concrétions proviennent de coquillages compactés il y a plus de 500 000 ans, enfouis sous des dunes de sable, découverts par le vent il y a 6 000 ans, puis de nouveau recouverts par du sable. Ceux que nous voyons aujourd’hui sont réapparus de dessous les dunes il y a quelques centaines d’années seulement. Depuis, ils s’érodent sous l’action combinée du vent et de la pluie.
 
des pinacles...
 
... plus ou moins érodés
 
Note pour les géologues : ce sont des amas de carbonate de calcium (en provenance de coquillages) et de quartz (charrié par les rivières).
Cela ressemble un peu au parc que nous avons visité avec les parents au nord de Madrid, en Espagne.
 
la carte du parc
 
Une route de 4 kilomètres en sens unique traverse ce paysage saisissant en décrivant une boucle (nous l’avons effectuée deux fois). Elle est parsemée d’aires d’arrêt afin de pouvoir marcher au milieu des formations.
 
notre petite voiture : une Hyundai i30
 
 
Mais, elle croise également un parcours piétonnier d’un peu plus d’un kilomètre qui permet de se retrouver seul au milieu de ce désert, en particulier en fin de journée lorsque la lumière décline, créant des jeux d’ombres, et que les visiteurs ont disparu.
 
seule au monde

J'en profite pour faire des gamineries : de la luge sur la dune,
 
jeux d’ombres (cherchez-moi !)
 
Coucou à vous, lecteurs assidus !
 
La journée s’est terminée par un coucher de soleil sur l’océan indien, puis un bon dîner à la Taverne, l’un des rares restaurants du coin. Demain, retour dans le sud, direction Fremantle.
 
 

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