par Miss AF
Mardi 4 octobre 2016
Ce matin, nous avions rendez-vous chez Hertz. Aucun
souci avec le loueur, mais plutôt avec la voiture : j’ai voulu me mettre à
la place du mort et je me suis retrouvée avec un volant devant moi. La boîte
automatique, quant à elle, se trouve à gauche. Les essuie-glaces se mettent en
route lorsqu’on souhaite actionner les clignotants (et inversement)…
Perth
Bref, il fallait bien être deux pour rester
vigilantes à tous les embranchements, croisements et autres ronds-points.
Certes, les routes d’Australie (surtout occidentale) ne sont guère bondées,
mais c’est tout de même plus facile de suivre une voiture que de se retrouver
seules jusqu’à croiser un autre véhicule… sur la même file. Rassurez-vous, cela
ne nous est pas encore arrivé !
En plus, on voit de drôles de panneaux
Nous avons parcouru les 198 kilomètres qui nous
séparaient de Cervantes (situé au nord de Perth) sans heurt. Sonia a même
commencé à doubler des voitures ! Pourquoi Cervantes ? Assurément pas
pour nous initier à la conduite à gauche, mais parce que ce paisible petit port
langoustier est en bordure du Nambung National Park.
les dunes de sable blanc
Cervantes
Je constate que vous n’êtes toujours pas plus
avancés. Comme disait Mum lorsque j’étais élève : « Il faut toujours
lire attentivement les énoncés ». Et oui, ce parc national englobe le
spectaculaire Pinnacles Desert, hérissé de centaines de colonnes de calcaire
qui peuvent atteindre 4 mètres de hauteur.
le désert de pinacles
Surgissant du sol, ces étranges concrétions
proviennent de coquillages compactés il y a plus de 500 000 ans, enfouis
sous des dunes de sable, découverts par le vent il y a 6 000 ans, puis de
nouveau recouverts par du sable. Ceux que nous voyons aujourd’hui sont
réapparus de dessous les dunes il y a quelques centaines d’années seulement.
Depuis, ils s’érodent sous l’action combinée du vent et de la pluie.
des pinacles...
... plus ou moins érodés
Note pour les géologues : ce sont des amas de
carbonate de calcium (en provenance de coquillages) et de quartz (charrié par
les rivières).
Cela ressemble un peu au parc que nous avons visité
avec les parents au nord de Madrid, en Espagne.
la carte du parc
Une route de 4 kilomètres en sens unique traverse
ce paysage saisissant en décrivant une boucle (nous l’avons effectuée deux
fois). Elle est parsemée d’aires d’arrêt afin de pouvoir marcher au milieu des
formations.
notre petite voiture : une Hyundai i30
Mais, elle croise également un parcours piétonnier d’un peu plus
d’un kilomètre qui permet de se retrouver seul au milieu de ce désert, en
particulier en fin de journée lorsque la lumière décline, créant des jeux
d’ombres, et que les visiteurs ont disparu.
seule au monde

jeux d’ombres (cherchez-moi !)
Coucou à vous, lecteurs assidus !
La journée s’est terminée par un coucher de soleil
sur l’océan indien, puis un bon dîner à la Taverne, l’un des rares restaurants
du coin. Demain, retour dans le sud, direction Fremantle.
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