par Miss AF
Lundi 24 octobre 2016
Nous logeons au Kanua Tera, l’un des deux seuls hébergements du Mont-Doré. Au beau milieu de la végétation dense de Port Boisé, bordant le canal de
la Havannah, l’établissement bénéficie d’un cadre extraordinaire. En plus, les
vacances scolaires viennent de se terminer, donc il n’y a vraiment pas grand
monde. Tout est calme. Personne dans le lagon.
le canal de la Havannah
le ponton bleu
la vue de notre bungalow hier soir
Nous pouvons entendre le chant des oiseaux et le bruit des vagues. De surcroît, on nous a attribué le bungalow Dé(d)é ! Bref, nous pourrions passer la journée à buller… Mais non ;-)
notre bungalow
L’objectif du jour était la réserve naturelle de la Madeleine, fierté
des Néo-Calédoniens. Pour cela, il nous fallait retrouver les nids de poule et
les montées à 20% (en première uniquement), puis suivre la rivière du carnage
(euh non : du carénage).
une piste "correcte"
L’originalité de l’endroit est due aux sols riches en métaux : fer,
aluminium, chrome, nickel… Mais, ils ne contiennent que peu d’éléments
nutritifs, donc seules les plantes du maquis s’y sont adaptées, ce qui a créé
un biotope bien particulier (un maquis minier). Dans les années 1970, le site a été convoité par
une compagnie minière pour des projets d’exploitation du nickel. Heureusement,
certains politiques s’y sont opposés afin de protéger cette nature atypique.
la réserve naturelle de la Madeleine
Dans les années 1980, randonneurs et campeurs ont été de plus en plus nombreux à se rendre au parc de la Madeleine. Le site a alors été vandalisé : détritus abandonnés, feux de forêts, piétinement des sols, dégradation de la végétation... Pourtant, la flore y est "insolite, originale, riche, variée, rare, archaïque, préhistorique"... Autant de critères qui, dans les années 1990, ont permis de classer le lieu en réserve spéciale botanique. Aujourd'hui, ce sont 400 hectares qui abritent 168 espèces végétales, dont 95% sont endémiques à la Nouvelle-Calédonie.
des Becs de perroquet (de la famille des Orchidacées)
un Neocallitropsis (de la famille des cyprès)
un Bois de fer du Sud (de la famille des Casuarinacées)
du lichen (de la famille des Cladoniacées)
Mais, le clou du spectacle reste les chutes de la Madeleine. Cette cascade, haute de quelques mètres seulement, coule dans un paysage d'un autre temps (la BBC y a d’ailleurs tourné une série sur les dinosaures). L'émerveillement est encore plus intense lorsque vous n'êtes que les deux seules promeneuses du parc !
les chutes de la Madeleine (à droite)
Après cette balade, nous avons repris la route pour le nord, en direction de Yaté et de son barrage. Il s'agit d'un barrage hydroélectrique haut de 45 mètres sur 641 mètres de longueur. Il est situé à 160 mètres au-dessus du niveau de la mer. Edifié en 1959, ce barrage fournit 20% de l'électricité du territoire. Un lac artificiel de 40 km² l'alimente.
le barrage de Yaté
le lac articificiel
Enfin, nous sommes rentrées à l'hôtel en passant par le col de Yaté, puis en longeant la côte est (baie de Goro).
vue depuis le col de Yaté
Demain, nous allons essayer de profiter du lagon :-)
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